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TPE sur la consommation du tabac
2 février 2015

Plan

 

 

PROBLEMATIQUE: Le tabac occupe-t-il toujours la meme place au sein des sociétés modernes et industrielles ?

- Un rappel du coté historique du du tabac

- I. Le tabac en France: ENTRE COUTS ET BENEFICES

    a) les externalités du tabac

    b)le marché du tabac: une source de profits considérable pour l'Etat.

    c)la politique de l'Etat: de nombreux acteurs y gagnent.

 

- II.l'impact sur la societe

    a) une majorité fortement touché

     b) point de vue santé

 

                                                                            HISTOIRE DU TABAC 

 

C’est en Amérique que le tabac puise ses origines il y a plus de 3000 ans, en témoignent d'anciennes pipes découvertes en Amérique du Sud. 1492 : Arrivée de Christophe Colomb à Cuba Alors très populaire chez les Incas et les Aztèques pour communiquer avec les esprits, atteindre une sorte d'ivresse, apaiser les douleurs et la fatigue, le petun (nom indigène désignant le tabac) était fumé notamment lors des fêtes et cérémonies religieuses. Christophe Colomb qui le découvrit dès son arrivée à Cuba, fumé sous forme de long tube appelé "tobago" ou encore chiqué, ramena en Europe des feuilles et des graines. Le succès fut immédiat. 

Les Européens lui prêtèrent de nombreuses vertus thérapeutiques comme la guérison de l’asthme, de la toux... En 1556, le Père André Thévet, de retour d'une expédition au Brésil, acclimata les premiers Jean Nicot plants dans son jardin en Angoulême. Mais c'est à Jean Nicot, ambasadeur de France à Lisbonne, que l'on doit d'avoir promu l'usage du petun aurès des élites. Alors vendu sous forme de poudre par les apothicaires, il en envoya à la reine Catherine de Médicis pour calmer les migraines de son fils. Très vite on ne parla plus que de l'herbe de l'ambassadeur, lui donnant les noms de Nicotiana, d'herbe à Nicot, d'herbe à la Reyne...

Longtemps utilisé à seules fins médicinales, le tabac fut au fil des siècles de plus en plus consommé par plaisir. La pipe, autrefois utilisée lors des rites chamaniques des anciennes peuplades ou à l'administration du tabac comme remède, devint la compagne des grandes discussions. On prisait également le tabac ou encore fumait le cigare. Profitant de ce commerce très lucratif, le Cardinal de Richelieu instaura le premier impôt sur le tabac et Colbert en fit un monopole d’État. 

Peu à peu, ses vertus thérapeutiques furent mises en doute et de nombreuses personnes influentes comme le roi Jacques premier d’Angleterre s’opposèrent à son utilisation. Même le pape Urbain VIII en 1642 en interdit sa consommation sous peine d’excommunier ses utilisateurs. Cependant, malgré ses détracteurs, le tabac trouva avec l’industrialisation et la création de la cigarette en 1843, un nouveau souffle. Cette nouvelle forme de consommation marqua le début de l'expansion mondiale du tabac.

En France, en 1629, Richelieu établit la première réglementation en confiant la vente du tabac aux apothicaires : Il s’agissait, encore, du tabac-remède. Il taxe l’importation de 30 sols par livre. 

Puis, Colbert fit attribuer au Roi, en 1681, le monopole que l’Etat français a gardé jusqu’à la fin du 20iéme siècle.Fragon, futur médecin personnel de Louis XIV fut le premier qui essaya de lutter contre l’usage du tabac. Il soutint une thèse à la Sorbonne sur ses dangers. Il y écrit : « en ouvrant sa tabatière ne savait-il pas qu’il ouvrait une boite de Pandore dont surgirait mille maux, les uns pires que les autres ? ». Cette thèse ne réussit à convaincre personne, pas même la docte faculté de l’époque, puisque les examinateurs qui l’entouraient, fumaient en l’écoutant. Au moins contribua t-il à ce que le roi ne fasse pas usage du tabac, ce qui était rare à l’époque.

Cela n’empêcha pas le peuple de Paris de le faire et on se mit à fumer partout dans la capitale. On raconte même qu’un évêque dut interdire à ses prêtres l’usage du tabac pendant les offices après qu’un incendie se fut déclaré dans une église parisienne au cours d’une messe. Molière fait dire à l’un de ses personnages : « qui vit sans tabac est indigne de vivre ! » et la chanson célèbre : « j’ai du bon tabac dans ma tabatière » date de cette époque.

En 1725, le pape Benoit XIII autorise de priser dans la cathédrale Saint Pierre et en 1779, le Vatican ouvre sa propre manufacture de tabac.

Les cigares se répandent en France, sous le premier empire, au moment de la guerre d’Espagne quandl’armée découvre ce moyen de fumer. Cette consommation deviendra beaucoup plus importante avec l’apparition des allumettes au phosphore. Puis, toujours par l’intermédiaire de l’armée, le gout des français pour le tabac brun devient prépondérant après la guerre du Mexique, sous le second empire.

En 1809, un chimiste normand, Louis Nicolas Vauquelin, professeur à l’école de médecine de Paris, isole la nicotine.La cigarette n’existe que depuis 1830 mais ne s’imposera qu’après la découverte de machines capables de les fabriquer en grand nombre.(la première machine remonte à 1843.) C’est en 1881 qu’en Virginie, James Bonsack met au point une machine performante permettant d’obtenir 120.000 cigarettes par jour qui sera utilisée, au tout début du 20ième siècle, par la BAT. (British Américan Tobacco).

En 1865, une communication très détaillée à l’Académie de médecine du docteur Paul Jolly nous montre des résultats tout à fait remarquables mais n’eut que très peu d’effet au niveau du corps médical. On y apprend que la France entière fume, y compris les adolescents. Il écrit: « Je sais même une école du gouvernement ou l’on favorise ouvertement le goût de fumer….Qui croirait cependant qu’un médecin(…) a pu avoir la singulière pensée de proposer l’usage de fumer comme mesure salutaire à introduire dans le régime des lycées ? ». Et ailleurs cette phrase si révélatrice : « Le jour ou la France se mit à fumer, on peut dire qu’elle commença à s’empoisonner ». C’est dire que ce problème n’est pas nouveau et qu’il durera probablement encore longtemps.

 Le journal « le quotidien du médecin » du 11/12/2007 raconte certains aspects de l’histoire du tabac, en France, à la fin du 19ième siècle : « outre les médecins, le tabac ne laisse personne indifférent, y compris les artistes et les écrivains. Si Alexandre Dumas, par exemple, était un fumeur invétéré, d’autres fustigent le tabac avec véhémence, à l’image de Victor Hugo, qui dénonce l’assuétude qu’il entraine et les conséquences sociales. Le fumeur paresseux et prodigue est illustré par Thenardier, dans les Misérables, qui préfère son vice plutôt que d’acheter de quoi nourrir sa famille. Ce thème se retrouve aussi dans plusieurs romans de Zola.

En 1960, en Grande Bretagne les médecins, à l’occasion d’une étude faite sur les mineurs des houillères, inventent le concept de bronchite chronique. Trois facteurs sont mis en cause : le climat humide, le milieu défavorisé, la forte consommation de cigarettes.

Peu après 1960, aux Etats-Unis, un rapport très important des autorités sanitaires déclare : « Fumer présente un risque pour la santé suffisamment important pour que les Etats-Unis prennent des mesures nécessaires pour y remédier ».

Ensuite viennent les lois qui vont essayer de restreindre l’utilisation du tabac, et c’est une nouvelle histoire qui commence….

Discrète jusqu’en 1945, la consommation du tabac a réellement explosé après la seconde Guerre Mondiale avec le développement des grandes compagnies de tabac qui ont d’une part joué sur la dépendance des soldats de retour du front et d’autre part en imposant la cigarette comme un nouveau standard d’abord chez les hommes, puis les jeunes et les femmes.

Ce fut ainsi pendant de nombreuses années. Fumer était mode, un geste social, une contenance. Pour intégrer un groupe ou club huppé il fallait être fumeur. Tous les supports médiatiques, publicité, cinéma,… arboraient cette « norme fumeur ». Souvenez-vous Gabin, Bogart,… Aujourd’hui la tendance est inversée. Le fumeur est mis au ban, obligé de fumer à l’extérieur, de s’isoler car la fumée est de plus en plus ressentie comme une gêne par tous.

 

I-Le tabac: entre coûts et bénéfices 

a) les externalités du tabac

Externalité: lorsque les actions d'un agent économique ont un impact positif ou négatif sur le bien-être et le comportement d'autres agents et que cet impact n'est pas pris en compte dans les calculs de l'agent qui le génèrent. Les externalités peuvent se révéler positives ou négatives.

La consommation de tabac a un impact important sur l’économie et la société.D'une part, des effets  négatifs pour la société et de l’autre, des effets positifs, les bénéfices, liés à la consommation et à la production.  

-Côté positif:les bénéfices du tabac mesurent le bien-être qu’il procure aux consommateurs et les profits des producteurs et distributeurs. Le calcul des bénéfices est très complexe, car il faut mesurer la valeur subjective que les consommateurs attribuent aux produits qu’ils consomment.  

-Côté négatif, le montant total des « externalités », frappant la société et engendré par le tabac, indique le coût des conséquences de la consommation de tabac pour la collectivité. Ce montant est donc appelé « coût social » mais également « coût d’opportunité» car il mesure aussi la valeur des ressources qui auraient pu être utilisées autrement si elles n’avaient pas été absorbées par la production, la consommation, et le traitement des conséquences du tabac.  

La consommation de tabac est à l’origine des dépenses qui constituent des coûts privés pour les individus (achats, dépenses de santé non-remboursables, amendes, etc.). Ces dépenses sont données par le bien-être que les individus retirent de la consommation.Lorsqu’un individu accepte de payer un prix pour un produit, ce qu'il dégage de sa consommation une utilité et un surplus. Le surplus est égal à la différence entre le prix payé par le consommateur et celui qu’il aurait accepté de payer pour obtenir le produit. 

Les externalités constituent une source d’imperfection du marché et entrainent une perte de bien-être pour la société. Les individus ne prennent pas en compte le coût des conséquences sociales de leur consommation. Ils déterminent donc leur niveau de consommation et ne prennent  en compte que le coût privé de leur consommation. Le niveau de consommation d’équilibre est alors optimal pour les in-dividus mais excessif, pour la société. L’Etat doit intervenir pour forcer les individus à prendre en compte le coût complet des conséquences sociales de leur choix de consommation. Pour ce faire, il taxe les produit ou les interdit.La mise en œuvre de l’interdiction légale et des sanctions qui l’accompagnent jouent le rôle d’une taxe sur la consommation, en infligeant un coût au consommateur.  Le consommateur va donc diminuer sa consommation. L’efficacité économique est alors restaurée.

Quand un individu fume sa première cigarette, il ne sait pas comment va évoluer sa consommation:L’individu découvre s’il est « dépendant » ou « non dépendant » en essayant la cigarette.

 

Si les fumeurs sont rationnels, les conséquences pour leur santé du fait de fumer doivent êtres ajoutées au coût privé. À l’exception de la protection des tiers (tabagisme passif), l’Etat n’a pas de raison d’intervenir. En revanche, les coûts privés doivent êtres assumés par les fumeurs qui devraient ainsi avoir une assurance afin de financer les dépenses médicales engendrées par leurs choix.

 Les assurances requises pour couvrir les sports à risque, les fumeurs, devraient s’assurer contre les conséquences futures de leurs choix présents ou prendre le risque de dépendre, un jour, du degré de générosité de l’assurance sociale. L’important est que les  coûts causés par un individu soient couverts. Peu importe que cela soit  par lui-même (assurance privée) ou par la solidarité (assurance sociale).  

Si le fumeur est « malade », ce qui renvoie à l’approche courante en santé publique, on classera l’ensemble des conséquences du fait de fumer (pour le fumeur), du côté des  externalités. L’Etat est alors fondé à intervenir pour faire supporter aux individus le coût complet (privé plus externe) de leur pratique. La taxe (ou la sanction) viennent s’ajouter au prix et forcent les individus à li-miter leur consommation. Le produit de la taxe peut éventuellement  venir augmenter le budget de la sécurité sociale, comme c’est le cas en France pour la taxe du tabac. Le reste des problèmes frappant les fumeurs doit être pris en charge, selon les normes habituelles de prise en charge des maladies et des problèmes sociaux.  

 

Le problème posé par le tabac est un problème de répartition et se limite, d’une part, au choix entre le régime de l’assurance privée et celui de l’assurance sociale, et d’autre part, à la fixation du montant des primes ou du volume des transferts sociaux permettant d’assurer l’équilibre des assurances privées ou des comptes des organismes sociaux.

 L’objectif de l'Etat est de ramener l’activité porteuse d’externalités à son niveau optimal, en instaurant une taxe qui permettra de faire payer à ses adeptes le coût complet de leur pratique, ce qui réduit le nombre de consommation. Cette fois le problème posé par le tabac concerne essentiellement l’efficience économique et non  la répartition. Le calcul économique public est essentiel.

b)-le marché du tabac une source e profit pour l'Etat

En 2012, 8,6% des 17,8 millards d'euros du marché du tabac sont revenus aux buralistes, 135 aux fabricants et aux distributeurs et pres de 78,5% a l'Etat, c'est a dire 14 millards d'euros de taxes (TVA comprise) soit 1,8% de plus que l'anee precedente. 

 

 

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Face a cette taxation, des produits du tabac, de nouveaux marches illegaux ont vu le jour:

d'apres Europol, le marche illicite se definit par:

-les produits de contrebande(biens importés de manière illégale dans le but d’éviter de payer les droits de douanes et les taxes)

-les produits de divertionbiens originaux détournés des destinations officielles vers d’autres destinations)

-les produits de contrefaçon(les copies illégales vendue comme des originaux)

-les produits manufacturésproduction légale et illégale de produits du tabac.)

 la contrebande est la principale source de d'offre illegale des produits de tabac en expansion et qui augmente fortement due aux augmentations des taxes du tabac. les saisies douanières de tabac sont en augmentation depuis 1999 (194 tonnes en 1999 contre 219 tonnes en 2003 et 430 tonnes en 2013, soit une augmentation de 220% en 14 ans) d'apres l'Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT), INSEE.

c)la politique de l'Etat: de nombreux acteurs y gagnent.

Les quatre cinquièmes du marché français sont dominés par quatre multinationales aux diverses marques. Ce sont, dans l’ordre décroissant de chiffre d’affaires mondiaux :

  • Le suisse Philip Morris International (PMI s’est séparé d’Altria, société de tabac purement américaine, pour éviter un risque de procès aux États-Unis relatif à ses activités à l’international) ;
  • Le britannique Imperial Tobacco qui a pris le contrôle d’Altadis en 2008 (devenu Logista France SAS depuis 2013) ;
  • Le britannique British American Tobacco ;
  • Le japonais Japan Tobacco International

Philip Morris International est le leader sur le marché des cigarettes en France en 2013 avec 42,2% des parts de marché grâce aux marques Marlboro et Philip Morris. Le groupe Seita Imperial Tobbaco (Fortuna, Gauloises, Gitanes…), représente 25,2% des parts de marché. Il est suivi de Japan Tobacco International (Camel, Winston…) et de British American Tobacco(Lucky Strike, Benson & Hedge…) avec respectivement 17,1% et 16,4% des parts de marché en 2013.

Les cigarettes blondes représentent 95,6% des ventes en 2013 contre 89,9 en 2005, au détriment des brunes qui voient d’année en année leurs parts de marché diminuer

 

Chaque fois qu’un débitant vend un paquet de cigarettes ou de tabac, il gagne 8% sur le prix de vente du paquet.

Lorsque le prix du paquet est augmenté, le buraliste qui travaille au pourcentage gagne plus.

On sait qu’une augmentation de 10% du prix du paquet entraine une diminution de la consommation de 4%. Il faut que l’augmentation soit supérieure à 10% pour avoir un réel impact sur la diminution de la consommation. Donc sur un paquet vendu 5 € avant augmentation, le buraliste gagne 0.6 €. Sur un paquet vendu 5.50 € après augmentation de 10% le buraliste gagne 0.66 €.

La consommation ayant diminuée de 4% il ne va plus gagner que 0.633% ce qui reste supérieur à ce qu’il gagnait avant l’augmentation de 10%. Il gagne alors en plus 0.033 € par paquet soit 5.6% de plus qu’avant.

Cette année le prix du paquet n’a été augmenté que de 6 %, ce qui était demandé par les cigarettiers pour augmenter leurs bénéfices et ne pas contrarier la consommation. La consommation non seulement n’a pas diminué, au contraire elle a augmenté.

Malheureusement ce commerce est un commerce criminel responsable en France chaque année de 65 000 décès.

Ce commerce est toute fois florissant puisque les cigarettiers réussisent à recruter chaque heure 14 jeunes qui vont commencer à fumer et parmi lesquels 7 deviendront accros. La boucle est bouclée.

 

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- II.l'impact sur la societe

 

    a) une majorité fortement touché

Les adolescents d’aujourd’hui sont les consommateurs réguliers potentiels de demain, et la très grande majorité des fumeurs commence à fumer à l’adolescence.

On constate que c’est à l’adolescence que la très grande majorité des fumeurs à long terme commence à fumer, avec un âge de la première cigarette situé en moyenne entre 11 et 12 ans, au moment de l’entrée au collège.

Avec 40% de fumeurs réguliers chez les 16-25 ans, la France est très touchée par le problème du tabagisme des jeunes.Le tabac est la première drogue consommée par les jeunes Français : 26,3 % des jeunes de 15 ans sont des fumeurs réguliers. Ce pourcentage place notre pays au 18ème rang européen (sur 27), avec un tabagisme chez les jeunes plus élevé qu’en Grèce, au Portugal ou en Pologne. Ces chiffres sont d’autant plus dramatiques lorsque l’on sait que la moitié de ces jeunes ne parviendra pas à arrêter de fumer et qu’un quart d’entre eux (la moitié de ceux qui resteront fumeurs) mourra de son tabagisme.

Depuis 2004, il est interdit de vendre des produits du tabac aux mineurs de moins de 16 ans. Les débitants de tabac peuvent demander aux jeunes leur pièce d’identité afin de s’assurer de leur âge en cas de doute. Une affichette légale obligatoire signalant cette interdiction doit être apposée de façon visible.

Selon une étude coordonnée par le CNCT, 74 % des débitants de tabac acceptent de vendre un paquet de cigarettes à un jeune de moins de 16 ans. Parmi les jeunes ayant participé à l’enquête, 87 % des adolescents de 15 ans et 61 % des jeunes de 12 ans se sont vus accepter la vente de tabac.Les expériences étrangères montrent que pour que de l’interdiction de vente de tabac aux moins de 16 ans contribue à faire baisser le tabagisme chez les jeunes, le taux d’application de la loi doit être supérieur à 90 %.Or à ce jour, seul un quart des buralistes applique la loi. Cette dernière ne peut donc pas, en l’état, avoir d’impact sur la consommation des adolescents.En 2009, l’interdiction de vente de tabac a été étendue aux mineurs de moins de 18 ans Si cette mesure est indispensable, elle ne constitue pas une recette miracle et doit être combinée aux mesures efficaces connues, telles que les hausses de taxes, notamment. 

Si les politiques menées en France pour lutter contre le tabagisme ont permis de faire baisser le tabagisme des jeunes de 17 ans de 33 % en 2005 à 28,9 % en 2008, l’engagement de l’Etat s’avère encore insuffisant, eu égard aux enjeux.Actuellement, la seule consommation de cigarettes des mineurs de 13 à 15 ans équivaut à quatre fois le montant investi pour lutter globalement contre le tabagisme.

 

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